mardi 29 avril 2008

Refus de l'hiver / BBQ dans la neige

Vive le mois d'avril ! Le mois ou les jeunes femmes enlèvent leur manteaux d'hiver pour nous montrer leur camisoles et leur jupes courtes !

Fuck le mois d'avril ! Le mois où il fait plus mille un jour et il neige le surlendemain... Sacrement ! On va être au mois de mai dans deux jours et on se croirait en plein milieu de l'hiver tellement c'est laid ! Les toits, les arbres, les chars, tout est blanc. Ça a pris deux heures pis c'était redevenu l'hiver.

Faisant face à cette terrible situation, je me suis dit que le mieux que je pouvais faire, c'était surement d'écouter l'album "Royaume de Glace" du groupe Sombres Forêts, mais j'avais tord. Il y a mieux que ça : le Winter Barbecue.

Ça peut avoir l'air fou comme ça, mais au début de l'après midi (quand c'était encore l'été) je me suis dit "Ouin ben, saint-crème, y fait laitte dehors, c'est pas chaud, c'est nuageux, mais j'ai vraiment envie de manger des hotdogs à la saucisse italienne sur le BBQ. Ça sera pas qu'ek petits nuages qui vont m'en empêcher !" Finalement, une fois rendu chez nous y neigeait. On ne parlait plus seulement de nuages, de vent ou de whatever. De la neige ! De l'hostie de marde blanche ! J'ai pensé à laisser faire, mais je me suis dit : "C'est trop con, faut que je le fasse." De toute façon, j'avais rien d'autre a manger chez nous.

Le BBQ est plein de neige.

Je mets mes saucisses sur le feu.
Drole de coïncidence, y étaient congelées.

Je rentre en dedans me réchauffer pendant que ça cuit.

C'est le temps de retourner dehors.

Mettre les pains.

Il neige dans le BBQ.

J'essuie le BBQ qui est plein de sloche.
J'aurais du utiliser un balai pour les chars tellement ça c'est accumulé vite.

Christ qui fait frette. On lâche pas !

Yay ! C'est prêt !

Un beau repas estival !

Relish, moutarde de Dijon.

Ketchup, moutarde normale.

Wow !

Ça valait la peine.

lundi 28 avril 2008

La racine étymologique du mot "Loufoque"

Loufoque est un drôle de mot et son origine n'est en rien différente. Pour ceux d'entre vous qui ne le savent pas, ce mot désigne ce qui est un peu fou, dont le comportement est bizarre, extravagant, absurde ou farfelu. Comme la nécessité est la mère de toutes les inventions, nous sommes en droit de nous questionner par rapport à l'évènement ou la personne qui put être suffisamment farfelue et bizarre pour inspirer à l'homme la création d'un mot nouveau pour le décrire : "Loufoque"

Nous devrons nous transporter en Écosse, dans la région de l'Aberdeenshire au 16e siècle pour trouver la réponse. Quand les hommes allaient dans le bois pour chasser le sanglier, ils tombaient sur toutes sortes de choses. La région étant particulièrement réputée pour sa grande population de loups, de moutons et de cochons (C'est d'ailleurs de là que proviennent les comptes "Jean et le Loup" et "les trois petit cochons"), il était fréquent que les chasseurs ne surprennent des animaux au moment de la reproduction. La copulation animale ayant le côté humoristique qu'on lui connait bien (merci aux petits chiens qui zignent de nous l'apprendre), les chasseurs se rassemblaient autour du couple pour s'amuser aux dépends de leurs ébats et criaient à l'attention de leurs comparses "Pigfuck", "Sheepfuck" ou "Wolffuck", selon l'espèce, pour que tous puissent les rejoindre, participer à la fête et rire un bon coup.



En 1834, cette tradition populaire était bien encrée depuis des génération dans l'Aberdeenshire mais restait inconnue au delà de l'
Écosse. C'est ce qu'on découvert deux jeunes écossais, Edward et William Maccormick, lorsque leurs parents ont décider d'émigrer en France. Les deux garçons ont tenté de partager leurs hilarantes expériences d'observation de reproduction animale, mais les enfants français ne comprenaient pas de quoi ils parlaient. Ce choc culturel signifia l'isolement et l'incompréhension pour les deux jeunes écossais.

Un jour, une chose merveilleuse se produit. Alors qu'il marchaient dans les bois, Edward et William entendirent une plainte langoureuse qui ne leur était pas étrangère. Derrière les branches d'un conifère copulaient un loup et une louve.

"Wolffuck !
Wolffuck ! Wolffuck !", s'écrièrent-ils.

Aussitôt, les autres enfants du village sont accouru, attirés par l'intonation joyeuse des cris des
Maccormick. Arrivé sur la scène de la procréation, les enfants jamais initiées au plaisir de la tradition écossaise se mirent à rire aux éclats ! Les loups sont vraiment d'amusants fornicateurs. William pointa les loups aux français en criant "wolffuck" pour leur expliquer ce qu'étaient un wolffuck. Ils comprirent aussitôt.

Un peu plus tard, un des enfants demanda à William de traduire l'expression en français. Comme la majorité d'entre vous le savent déjà, l'expression est composé de mots anglais soit Wolf (Loup) et Fuck (Fourrer). Toutefois, le jeune William, dans sa candeur enfantine, ne connaissait pas le sens du mot "Fuck", ni même ce qu'était fourrer en tant que tel. Il lui répondit tout simplement "Loupfuck".

Les enfants, n'ayant pas associé le mot à la tradition Écossaise mais plutôt au caractère cocasse et rigolo de la situation. Ils se sont donc mis a répéter "C'est loupfuck" pour parler de n'importe quoi de
bizarre, extravagant, absurde ou farfelu. C'est ainsi que quelques 300 ans plus tard, grâce à la tradition orale, nous avons hérité de ce mot qu'est "Loufoque".


jeudi 24 avril 2008

FUBAR - Flushed Undo Buffer Anxiety Reaction

Le monde moderne nous offre un confort indiscutable. Des innovations telles que l'aqueduc, le réfrigérateur, la toilette qui flushe et le solage en ciment ont contribué à satisfaire d'une façon fiable nos besoins les plus primordiaux selon la pyramide de Maslow. Par la suite, de nouvelles technologies telles que le micro-ondes et le téléphone cellulaire nous ont fourni des moyens simples et efficaces de combler des besoins plus élevés comme être pressé et se sentir important.

L'avenement de l'informatique à grandement changé la façon dont nous satisfaisons nos besoins. Les jeux vidéos comme Diablo ou World of Warcraft nous fournissent des façons simples et cheap d'avoir le sentiment de s'accomplir en gagnant des niveaux avec un minimum d'effort. Sur internet, la messagerie instantanée et réseaux sociaux comme Myspace et Facebook nous donnent l'illusion d'avoir une vie sociale, satisfaisant des besoins de haut niveau.

Mais revenons à l'essentiel. Au delà des besoins physiologiques liés à la préservation de l'homéostasie se trouve le besoin de sécurité. Immédiatement, vous pensez qu'un logement, le code criminel et le code de la route sont les principaux vecteurs de satisfaction du besoin de sécurité. Toutefois, vous avez tord. L'apport de sécurité le plus important de notre société est lui aussi dû à l'ère informatique, plus précisément au transfert d'une grande portion du travail humain sur l'ordinateur.

En effet, le fait de travailler sur un ordinateur augmente le niveau de sécurité des êtres humains de 72%, comme le révèle Fabien Tremblay, directeur de l'Institut de Recherches Sociales de la Vielle Capitale (IRSVC). Cet étonnant résultat ne manque pas de soulever une autre question : "Quel(s) facteur(s) ou aspect(s) du travail informatisé confère à l'humain ce sentiment de sécurité?"

La réponse est simple : Contrôle + Z.

Cette fameuse fonction, parfois appelée "Annuler" ou "Undo", consiste à revenir en arrière dans son travail, à annuler la dernière opération effectuée. Imaginez un forgeron au XIVe siècle qui donne un coup de marteau de trop et gâche l'objet qu'il forgeait. Chaque erreur entraine une augmentation significative du cout de production et cause un stress au travailleur qui doit minutieusement planifier chacun de ses gestes.

Aujourd'hui, plus de problème ! L'ingénieur ou le dessinateur industriel, à l'aide d'un ordinateur, façonne en trois dimensions l'objet qui sera par la suite fabriqué avec exactitude par une machine. Si il fait une erreur, il n'a qu'à appuyer sur contrôle + Z et revenir en arrière.

Malheureusement, cet immense apport de sécurité n'est pas sans son revers de médaille. Comme à toute chose, nous nous sommes accoutumés. Nous prenons ce niveau de sécurité pour aquis et son absence nous trouble, comme le confirme le psychologue Gilles Laporte, MA.

"Il y a de plus en plus de gens qui arrivent dans mon bureau en panique. Ils s'en font avec des choses insignifiantes à première vue, mais leur condition est grave. Ils ont ce que l'on appelle le fubar ou la flushed undo buffer anxiety reaction. En français on appelle ça une réaction d'anxiété par perte d'option rétroactive . Ce sont des gens qui ont développé une accoutumance au contrôle Z et en sont complètement dépendants au point ou ils deviennent victimes d'une panique exagérée quand ils font face à une situation ou ils ne peuvent pas revenir en arrière. C'est un syndrome très grave car les personnes atteintes deviennent insouciantes et commettent des actes irrationnels qu'ils n'auraient probablement pas commis s'il avaient eu la lucidité de se demander si c'était la bonne chose à faire. Ils foncent en se disant «Si ça tourne mal, je ferai Contrôle Z»."

Pour mieux comprendre ce qui se passe dans la tête des gens atteints du FUBAR, immaginez que vous êtes en train de travailler sur un document Word et que vous effacez plusieurs heures de travail par inadvertance. Votre réaction initiale sera insouciante. «J'ai juste à faire contrôle Z», vous direz vous. Mais voilà que soudainement, la liste des étapes antérieure disparait sous vos yeux sans que vous n'ayez le temps de cliquer. La panique s'empare de vous. Vous avez perdu votre texte. Des heures de travail envolées en fumée... Voilà l'essence du FUBAR.

Celà vous semble impossible ? Vous faites confiance à votre ordinateur ? Vous avez probablement raison, mais dans le domaine de la psychologie humaine, tout est possible et le FUBAR est un excellent exemple des dangers de la déshumanisation du au contact prolongé avec la technologie. Le cerveau humain n'est pas une machine comme on voudrait trop souvent le croire.

Il est également important de noter que l'acronyme FUBAR est extremement bien choisi car il signifie également, dans le monde de l'informatique, "Fucked Up Beyond All Repair", Ce qui signifie à peut près "Décalissé sans possibilité de réparation".

mercredi 23 avril 2008

Bienvenue dans la cale

.. là où tout est calé, surtout le nom.

Il me fait un grand plaisir de vous accueillir dans cet entrepôt de blagues et d'anecdotes humoristiquement douteuses. Au rendez-vous : des calembours, de l'info-fiction, analogies calées et des tranches de vie entremêlées d'éléments fictifs, le tout dans l'absurdité.

Il va sans dire que le nom est tout indiqué pour cette fin, étant donné qu'il s'agit, vous l'aurez remarqué, d'un fin calembour consistant à enlever un accent pour faire un autre mot (Dommage pour Brian Mulroney, il ne la catchera jamais).

Dans un ordre d'idée semblable, il était tout à fait à propos d'enlever l'accent aigu en question du nom, car ce nom était prédestiné à être utilisé dans l'adresse du blog. On parle ici de "danslacalle.blogspot.com". Comme vous l'aurez constaté, il s'agit un d'URL en bonne et due forme, ne comportant pas d'accents, conformément aux spécifications définies dans le RFC 1738, publié en décembre 1994.

Certain d'entre vous, les rebelles, les dissidents assidus, les remetteurs en question fanatiques et autres fouteurs de troubles diront d'amblé que c'est le soucis de la cyber-conformité qui donna naissance à ce génialissime calembour, réduisant ainsi la portée de mon esprit du concept et du calembour à une pitoyable forme d'opportunisme verbal. Sachez qu'il n'en est rien, sales détracteurs ! Au lieu de chialer, prenez plutôt une bonne respiration et laissez-vous bienvenir dans la cale !