mercredi 4 mars 2009

La préservation olfactive gastro-intestinale

Bon. Ca fait une petit bout que je n'ai pas écrit ici, mais il y avait une chose que j'avais besoin de documenter et de partager : La préservation olfactive gastro-intestinale. C'est un sujet qui me tient à coeur depuis quelques temps. Je vous raconte pourquoi.
 
Un jour, au bureau, je suis allé aux toilettes, et ca sentait le McDo. Sur le coup j'ai trouvé ça drôle. Je me suis dit : "Tiens, le McDo c'est tellement de la marde que c'est ça que ça sent aux toilettes", puis je suis retourné travailler. Je n'ai pas repensé à cet événement pendant quelques semaines, jusqu’à ce que ca se reproduise. Plusieurs fois. À ce moment là, j'ai arrêté de trouver ca normal. J'ai dressé une liste de possibitées.

  1. J'ai un collègue qui mange du McDo en cachette dans les toilettes.
  2. Le McDo est tellement impossible à digérer que ca sent la même affaire rendu l'autre côté.
  3. Le McDo sent vraiment la marde.
J'ai mis la question en veilleuse dans le fond de mon cerveau, restant à l'affut d'indice qui aurait pu m'éclairer mais je n'ai pas vu personne manger en cachettes dans les toilettes et je n'ai entendu personne se plaindre de troubles de digestion.
 
L'énigme restait complète.
 
Jusqu'à ce que, la semaine avant de tomber en vacances, une chose troublante m'arrive. Je suis allé aux toilettes et ça sentait la pizza. La pizza. Dans les toilettes. C'était pas une petite odeur subtile qui ressemble à l'odeur de la pizza, non. On pouvait très bien décortiquer l'odeur et identifier le parfum de la sauce tomate, du fromage et du pepperoni.
 
Le fait que le même phénomène se produise avec deux aliments différents rendaient impossibles mes hypothèses #2 et #3. Il ne me restait comme seul possibilité que quelqu'un mange en cachette dans les toilettes mais, franchement, je n'y croyais pas tellement. Je n'avais pas vu personne le faire, et ce n'est pas parce que je n'ai pas vérifier. De toute façon, c'est la toilette des hommes, et manger en cachette, c'est pas vraiment utile. Je devais donc trouver des nouvelles hypothèses pouvant expliquer cet étrange phénomène :
  1. J'ai un collègue qui mange en cachette dans les toilettes. (C'est encore possible alors je la laisse là.)
  2. J'ai un collègue qui à tendance à vomir après diner.
  3. La ventilation de la salle de bains amène l'air de la salle à diner.
Je me suis d'abord attaqué à l'hypothèse #3. Quand je détectais une odeur de nourriture aux toilettes, j'allais immédiatement vérifier dans la salle de diner si la même odeur était présente. Sur trois essais, il a été impossible d'identifier des odeurs similaires. Une explication possible de moins.

J'ai ensuite mis à l'épreuve l'option #1 en vérifiant le contenu des poubelles. Lorsque qu'une odeur de McDo était perceptible, la présence d'un emballage de McDo dans la poubelle de la salle de bains aurait confirmé l'hypothèse. Malheureusement, le pot aux roses n'était pas enfoui sous la montagne de papier à mains qui remplissent quotidiennement la poubelle. Encore une option de moins.

Pour poursuivre mon enquête et tenter de confirmer l'hypothèse #2, je me suis rendu très (trop) près du bol d'où émanait l'odeur en question, à la recherche du parfum particulièrement amer qui accompagne généralement le vomit. Vous devinerez qu'il n'y avait rien à signaler.
 Je me retrouvais donc sans solutions face à ce casse-tête. Un peu désemparé, j'ai téléphoné à mon ami Nico pour lui demander conseil. Comme d'habitude, il m'a dit : "va voir sur wikipédia".

C'est là que j'ai trouvé un article super intéressant sur la préservation olfactive gastro-intestinale (POGI), un trouble de la digestion d'origine congénitale qui est présent chezun canadien sur 10 000. Ce syndrome limite la capacité du sujet à produire deslipases, une enzyme digestive servant à transformer les lipides en acides gras et en glycerol. Cela fait en sorte que la digestion est incomplète et que les sujets ne parviennent pas à digérer tout les lipides qu'ils ingèrent. Concrètement, quand une personne atteinte de POGI mange quelque chose de très gras, comme duMcDo où de la Pizza, une grade quantité de gras se retrouve dans la toilette intacte, préservant ainsi son odeur ! Incroyable, non ?

mardi 24 février 2009

mercredi 19 novembre 2008

Mario Dumont mise sur l'effet Michèle Richard

Ceux d'entre vous qui suivent la politique savent qu’aux dernières élections fédérales, c'est Maxime Bernier qui a obtenu la plus forte majorité, malgré le scandale dans lequel il a été impliqué. Comment est-il possible d'obtenir une si grande majorité après s'être fait détruire sa réputation publiquement. Plusieurs analystes politiques se sont penchés sur la question et la réponse se trouve dans la popularité. L'analyste Sylvain Sanschagrin nous explique :

"C'est ce que l'on appelle l'effet Michèle Richard. Vous savez, à l'époque, beaucoup de gens riaient de la chanteuse. Surtout les Bleus Poudres, on s'en rappelle. Mme Richard embarquait dans leur jeu et acceptait de se faire ridiculiser répétitivement par le fameux personnage Raymond Beaudoin. Malgré cela et les scandales de fraudes de son mari, Yvan Demers, elle a réussi à conserver sa popularité. Sa devise était « Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en » et ça fonctionne. Il semblerait que le poids média (pourcentage de temps d'antenne attribué) soit l'élément le plus influent sur le choix de l'électorat."

En effet, ce constat avait déjà été fait en 2007 par Steeve Proulx. Toutefois, il a fallu attendre cette année pour que le phénomène ne soit documenté scientifiquement. Selon M, Sanschagrin, on peut créer l'effet Michèle Richard en appliquant trois règles :

  1. Créer la controverse
  2. Avoir l'air d'une vedette
  3. Faire pitié

Cette nouvelle tactique électorale n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd lorsque Mario Dumont à rencontré M. Sanschagrin lors d'une visite à l'université Laval au printemps 2008. Toujours avide de nouvelles stratégies et d'opinions à la mode, le député de Rivière-du-loup a aussitôt mis en branle un plan qui devait lui donner accès au siège du premier ministre. On peut en voir certains aspects dans la présente campagne.


Règle #1 : Créer la controverse


On a pu entendre Mario Dumont cette semaine se plaindre contre la populaire émission Tout le monde en parle. Il a accusé l'équipe de ne pas être impartiale et d'avoir donné un traitement de faveur à Jean Charest. Cela a provoqué l'indignation de Guy A. Lepage. Au dernières nouvelles, Dumont n'aurait aucune preuve de ce qu'il avance et il n'y a également aucune façon de prouver que ce n'est pas vrai non plus. Nous arrivons donc à une situation où deux personnalités publiques se font la guerre dans les médias. L'aspect cocasse et inhabituel d'une querelle entre un comédien et un politicien ne va pas sans attirer l'attention des gens et des médias. Bingo Mario !



Règle #2 : Avoir l'air d'une vedette


Pour que l'effet Michèle Richard atteigne sont plein potentiel, il est impératif pour la personnalité en question d'avoir l'air d'une vedette. Le prestige de l'individu fait rêver les gens et les fait s'associer à leur succès, d'où le désir de voter pour eux. On peut observer cet aspect du phénomène dans le vote massif de la population du Québec dans le cadre de l'émission Star Académie. On peut constater la volonté de Dumont à ressembler de plus en plus à une vedette sur des pancartes électorales qui ressemblent à des photos d'artistes autographiées.



Règle #3 : Faire pitié


Dimanche passé, Mario nous a servi son mea culpa dans lequel il nous expliquait que c'était de sa faute si les Québécois étaient déçus de l'ADQ, que les choses changeaient, qu'il fallait s'adapter et que c'est donc dur la vie. Il est indéniable que ces déclarations tactiques se placent dans le cadre d'un plan global qui a pour but de profiter de l'effet Michèle Richard.

D'ailleurs, le logo de l'ADQ serait en plein remaniement et une nouvelle version serait en cours d'approbation par les autorités du parti.




Malheureusement pour Mario Dumont, le déclanchement prématuré des élections par Jean Charest l'a pris de court et son plan n'était encore tout à fait prêt. Selon le président de la campagne de l'ADQ, Mario Dumont devait enregistrer un CD de musique au courant de l'année 2009 pour ensuite dire qu'il se sentait violé par les gens qui téléchargent son album en mp3 pendant la campagne suivante.

jeudi 13 novembre 2008

Le PQ priorise l'économie

QUÉBEC - Les coffres du PQ sont vides, nous indique La Presse. Le parti de Mme Marois aurait contracté une dette de 1.6 millions de dollars dont 800 000 restent encore à rembourser. Le parti devra donc se faire très économe s'il veut faire une campagne décente dans tous les comptés, une tâche qui s'avèrera difficile, selon Monique Richard : "Nous allons devoir tapisser les villes du Québec de pancartes des candidats locaux, assez pour que les gens votent pour eux en oubliant qu'il votent pour Pauline Marois."

Une mesure importante et ingénieuse a déjà été mise en place par les stratèges du parti. Vous l'aurez peut être remarqué, mais un trou blanc de quelques pouces de diamètre orne le centre des pancartes électorales du PQ.



Certains d'entres vous on pu penser que c'était une erreur d'impression ou que c'était pour illustrer la transparence, qu'ils sont blancs comme neige, mais il n'en est rien. Ce trou central est en fait une économie. Chaque centimètre carré de ce trou est une économie de 0.59 ml d'encre.

De plus, la couleur de fond des pancartes est blanc, au lieu du bleu habituel. Il s'agit la d'une autre économie substantielle car 46 % de la superficie des pancartes n'a pas besoin d'être couverte d'encre bleue. Une cartouche d'encre bleu Québec (couleur Pantone 280) se détaille environs 60$ et couvre la superficie d'environs 306 pancartes. En additionnant l'aire du fond blanc et celle du trou central, nous obtenons 2777 cm², ce qui représente 48 % de la superficie d'une pancarte.





On peut ainsi conclure qu'en produisant 250 000 pancartes, le PQ aura économisé plus de 12 millions de dollars et que cette somme pourra être réinvestie dans la production de 87 000 autre pancartes électorales.

Avec le spectre de la crise économique qui plane sur nos têtes, l'économie de PQ deviens une nécessité.